Le 14 juillet 2002, le président de la République décrétait la sécurité routière « chantier présidentiel » et fixait comme objectif de réduire à 3 000 le nombre de tués sur les routes à l’horizon 2012, alors que pour la seule année 2001, on avait déploré 7 720 décès à la suite d’accidents de la circulation. Cette politique, essentiellement répressive, a porté ses fruits. Cependant, l’accidentalité des deux-roues motorisés reste très importante, car motocyclistes et cyclomotoristes sont incontestablement les plus vulnérables des usagers de l’espace public.
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Si les vitesses excessives sont souvent, sinon des causes d’accident, pour le moins des facteurs aggravants, l’absence de protection des conducteurs et la stabilité des machines multiplient les risques. En outre, le nombre de deux-roues motorisés (2RM) en circulation n’a cessé d’augmenter (+ 60 % depuis dix ans).
Cela ne doit toutefois pas conduire à considérer l’accidentalité des 2RM comme une fatalité ! Selon les statistiques de l’Observatoire national interministériel de sécurité routière (ONISR) pour l’année 2008, 313 cyclomotoristes et 844 motocyclistes ont perdu la vie dans un accident, sur un total de 4 443 tués, toutes catégories ...