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Retrouvez l'essentiel de l'actualité du 13 au 19 janvier sur les thématiques qui concernent les services techniques des collectivités : transports, énergie, déchets...
Remise à niveau – Après une année de sécheresse, les pluies de cet automne ont permis de recharger les nappes phréatiques. C’est le bilan, positif, que vient de dresser le BRGM, cité par 20 Minutes. Selon le bureau de recherche, grâce aux pluies d’octobre et novembre, plus de la moitié des nappes sont aujourd’hui au-dessus des normales. De même, le bilan de 2023 est nettement plus favorable que celui de 2022 quand, en décembre de l’année dernière, 72% des niveaux étaient sous les normales. Le BRGM atténue toutefois cette note d’optimisme en attirant l’attention sur les niveaux du pourtour méditerranéen, dont les nappes sont fragilisées par « un étiage sévère et l’absence d’épisodes notables de recharge ».
Sous le soleil – +30%. Tel est le bilan dressé par le syndicat des énergies solaires renouvelables, Enerplan, sur le déploiement de l’énergie solaire entre 2022 et 2023. Batiweb précise ainsi que cette filière a notamment bénéficié de l’autoconsommation pour connaître une dynamique bien meilleure que l’éolien terrestre. On compte ainsi, selon les chiffres de raccordement fournis par Enedis, plus de trois gigawatts de capacités installées. En un an, la France a ainsi gagné 3 125 MW de photovoltaïque en plus via 200 000 installations. L’éolien, de son côté, doit se contenter d’un gigawatt supplémentaire, soit 95 parcs raccordés. Selon Enerplan, les énergies solaires devraient continuer de croître en 2024 avec plus de 4 GW attendus en 2024. Et la loi Aper devrait accentuer le mouvement.
Montée des eaux – Creuser des bassins filtrants en aval des versants pour stocker l’eau, entretenir les marais environnants, accentuer la communication à destination des habitants… Un reportage du site Reporterre montre comment les communes du Pas-de-Calais, souvent touchées par les inondations, apprennent à vivre avec ces aléas et comment les responsables publics essaient de lutter. Alors que les habitants cherchent à sécuriser leur maison ou que d’autres veulent partir, les maires concernés, démunis « faute de moyens financiers », agissent comme ils peuvent. « Je vis dans un état de stress permanent », affirme même l’un d’entre eux.
Entre gris vert et gris foncé – Selon le Service des données et d’études statistiques du ministère de la Transition écologique, cité par Actu Environnement, le secteur des métiers verts –en lien avec l’environnement – continue de recruter malgré quelques tensions. Si, dans l’ensemble, les intentions d’embauche sont encore à la hausse (+17% fin 2023 par rapport à 2022), des tensions restent lourdes dans certains secteurs : bâtiment, conducteurs de transports en commun, assainissement et traitement des déchets en particulier. Pour expliquer ces tensions, le décalage entre les compétences requises et les profils des candidats est souvent cité, tout comme les conditions de travail contraignantes.
Y a-t-il un ministre dans l’avion ? – Une semaine après la nomination du gouvernement Attal, toujours pas de trace d’un ministre ou secrétaire d’Etat délégué aux transports. C’est ce que regrette, notamment, le Gart, dans un communiqué. Estimant que « la mobilité est un enjeu du quotidien », l’association affirme que l’absence d’un ministre témoigne « d’une contradiction avec les objectifs affichés ». Et de rappeler les nombreux enjeux autour du modèle économique des transports publics, du verdissement des flottes, du titre unique ou des réseaux express régionaux métropolitains.
La gastro…nomie française – Suite à la contamination au norovirus en décembre des huitres d’Arcachon, la préfecture de la Gironde attend les derniers tests bactériologiques pour autoriser à nouveau leur vente. France Bleu explique aussi que la préfecture veut engager des travaux sur les réseaux d’assainissement, pour un coût total estimé à 36 millions d’euros. 2,6 millions seront mobilisés via le contrat de plan Etat-Région en attendant des financements de la Banque des territoires et de l’Agence de l’eau.
Le sport de l’angoisse – Même en pleine année olympique, de nombreuses collectivités s’inquiètent pour leurs équipements sportifs. Le Télégramme rapporte que, en Bretagne, un tiers de ces équipements ont au moins 40 ans et qu’il faudrait un véritable plan Marshall pour lancer des travaux de rénovation. Fissures, moisissures, pluie qui s’infiltrent… L’article donne de nombreux exemples de vétusté.
Et aussi…
Selon Le Républicain lorrain, la métropole de Metz propose de thermographier, via des drones, les habitations pour localiser les défauts d’isolation ;
Un article de France 3 présente le futur grand barrage dans le Var chargé, à terme, de lutter contre les inondations ;
Une étude américaine, citée par Slate, affirme que le déclin démographique va transformer de nombreuses villes en villes fantômes.
