L’augmentation des débits imposée par la loi sur l’eau de 2006 et les progrès de l’assainissement sont à l’origine d’une amélioration sensible de la qualité de l’eau des rivières. Mais les résultats sont un peu plus mitigés sur la biodiversité. Décorseter les rivières en supprimant les digues, recréer des méandres, restaurer les connexions avec les bras morts… les retours d’expérience des projets reposant sur ce type de travaux révèlent un impact très positif sur la biodiversité. Avec la hausse des températures et la réduction de la pluviométrie en été, dues au réchauffement climatique, les débits d’étiage des cours d’eau devraient baisser. L’irrigation des grandes cultures céréalières, comme le maïs, ne paraît plus tenable.
[1]Les pêcheurs l’appellent le « coup du soir ». Ce moment privilégié, à la tombée de la nuit, l’été, où les poissons se bousculent pour gober les insectes en surface. Et dans la Côle, ils sont revenus en masse. « C’est le cas du véron et du goujon, deux espèces indicatrices de la qualité chimique et écologique des cours d’eau, applaudit Philippe Banchieri, premier adjoint de Saint-Pierre-de-Côle [420 hab., Dordogne] et secrétaire de la société de pêche. La pollution a beaucoup diminué depuis que l’abattoir de Thiviers s’est équipé en amont d’une station d’épuration et que la carrière a amélioré ses bassins de décantation. »
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