En 2013, le taux de pauvreté en France s’établissait à 14%, soit en baisse de 0,3 point par rapport à celui de 2012 (14,3%, corrigé à la hausse de 0,4 point).
« Difficile à croire lorsque l’on est quotidiennement sur le terrain », pour l’association ATD Quart Monde qui voit surtout « une diminution mathématique ». « Une baisse de 0,3% ne peut pas se constater sur le terrain, les pauvres n’ont pas du tout vu leur situation changer », a-t-elle réagi dans un communiqué.
L' »intensité » de la pauvreté a également diminué en 2013 selon l’Insee, en raison notamment de la revalorisation de certaines prestations destinées aux plus modestes (RSA et allocation logement) : le niveau de vie médian des 8,6 millions de personnes pauvres a légèrement augmenté pour se rapprocher du seuil de pauvreté. Ce seuil, qui correspond à 60% du niveau de vie médian de la population, s’est élevé à 1.000 euros par mois.
C’est parmi les chômeurs et les adultes de moins de 30 ans que la pauvreté a le plus reculé (-1,4 point à 37,3% pour les premiers), en raison notamment d’une augmentation des montants d’allocations chômage perçues. Car à la fin 2013, les personnes au chômage étaient plus âgées en moyenne que fin 2012, elles avaient davantage cotisé avant d’être au chômage et étaient donc mieux indemnisées.
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