Ni anges, ni bêtes, les personnes en situation de handicap, mental ou moteur, revendiquent l’accès à une vie affective et sexuelle. « Pas uniquement objets de soins, nous devons les considérer comme des sujets désirables et désirants », insiste François Crochon, chef de mission du Centre ressources handicaps et sexualités (Cerhes).
De fait, la résidence en institution empêche une liberté totale. Mais depuis la loi de 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, la reconnaissance de la sexualité dans les établissements médicosociaux fait des progrès.
Permettre à chacun de l’exercer de manière épanouie, dans le respect de son ...
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Club Santé Social
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Santé Social pendant 15 jours
J’en profiteRéférences
- L’article L.311-3 du code de l’action sociale et des familles stipule que « l’exercice des droits et libertés individuels est garanti à toute personne prise en charge par des établissements et services sociaux et médicosociaux. Dans le respect […] de sa dignité, de son intégrité, de sa vie privée, de son intimité et de sa sécurité ».
- L’article 459-2 du code civil précise que la personne majeure protégée « entretient librement des relations personnelles avec tout tiers, parent ou non. Elle a le droit d’être visitée et, le cas échéant, hébergée par ceux-ci ».
Thèmes abordés