Après des assises interrégionales préparatoires qui se sont étirées en longueur, critiquées sur leur organisation, voire annulées en raison de manifestations syndicales, comme à Marseille, et les remous du débat sur la réforme territoriale, les groupes de travail nationaux ont été installés, fin juillet, dans la confusion. En effet, alors que l’Assemblée de départements de France a fait savoir qu’elle ne participerait pas à ces travaux du fait des incertitudes sur l’avenir des départements, deux présidents de conseil général, Arnaud Bazin (Val d’Oise) et Michel Dagbert (Pas-de-Calais) ont accepté l’invitation de la secrétaire d’État.
Rendez-vous mi-janvier
Les cinq groupes de travail – « Place des usagers », « Métiers et complémentarités », « Coordination des acteurs », « Formation initiale et continue » et « Développement social et travail social collectif » -, devront rendre leur copie au plus tard en novembre en s’appuyant sur les conclusions des assises interrégionales. L’harmonisation des cursus de formation devrait être au cœur des débats. Craignant que cette harmonisation soit synonyme d’homogénéisation, les professionnels ont déjà fait savoir leur refus d’une nouvelle réforme des diplômes du travail social.
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