Ainsi, la pension de vieillesse d’un assuré du régime général, du régime MSA salariés, du régime RSI ou de celui des cultes, liquidant ses droits à taux plein ne peut être inférieure, au 1er avril 2013, à 628,99 euros par mois. Ce montant peut être porté à 687,32 euros par mois pour les assurés ayant cotisé au moins 120 trimestres. Ces montants sont proratisés lorsque l’assuré ne réunit pas la durée d’assurance requise pour sa génération. Le minimum contributif vient majorer une pension obtenue des régimes obligatoires de base et complémentaires français, étrangers et des régimes des organisations internationales, dans le cas où le montant total des pensions perçues ne dépasse pas le plafond de 1 039,47 euros par mois. En cas de dépassement, le minimum est réduit. Le service du minimum contributif ne peut donc pas avoir pour conséquence de porter le total des pensions reçues au-delà de ce plafond.
Annoncé dans le cadre de l’examen de la loi du 20 janvier 2014 garantissant l’avenir et la justice du système de retraites, le plafond au-delà duquel le minimum contributif n’est plus servi est augmenté. Il est porté, par décret, à 1 120 euros par mois à compter du 1er février 2014 pour les assurés du régime général, des régimes alignés (salariés agricoles, artisans, commerçants) et du régime social des ministres du culte.
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