Yann Coléou, directeur général du groupe et président de l’Institut, a assigné d’emblée une mission audacieuse à la nouvelle structure : « Améliorer la qualité de vie des seniors pour que cette période de la vie ne soit plus redoutée mais souhaitée ». L’Institut du Bien vieillir aura pour missions de « produire de la connaissance dans le champ du médico-social, de travailler sur des solutions spécifiques opérationnelles et de mener des recherches appliquées mais aussi sociétales, en particulier sur la notion de plaisir », a détaillé le Dr Philippe Denormandie, directeur général adjoint de Korian et directeur de l’Institut. Cinq thématiques seront privilégiées :
- la notion de plaisir ;
- l’intégration des évolutions médicales, sociétales et technologiques dans le quotidien des seniors ;
- la facilitation des échanges intergénérationnels ;
- la socialisation par les technologies dans les Ehpad ;
- et enfin, la reconnaissance du rôle des personnes âgées dans la société.
L’Institut a d’ores et déjà développé des outils opérationnels, comme le Livret du médicament qui vise à en promouvoir le bon usage et à éviter les interactions médicamenteuses, ainsi que deux guides sur la prise en considération des déficits sensoriels en établissement : « accompagner le déficit auditif » et « accompagner le déficit visuel ». Le Dr Philippe Denormandie a enfin souligné que les travaux de recherche de l’Institut s’appuieraient sur des cohortes constituées scientifiquement.
A l’occasion de son lancement, l’Institut du Bien Vieillir a également publié les résultats d’une étude intitulée « âge et plaisir », menée par Ipsos auprès des personnes âgées de 65 ans et plus. Il ressort notamment de ce sondage que la majorité des seniors ne se sentent pas isolés. Ils ont en effet des contacts réguliers avec leur famille (77 %), leurs amis (69 %) et leurs voisins (60 %). Malgré tout, 10 % d’entre eux déclarent avoir un moment de solitude intense au moins un jour sur deux (14 % chez les personnes de 80 ans et plus). Et 83 % des plus de 65 ans assurent que la vie est pour eux une source de plaisir (78 % chez les plus de 80 ans) alors que la représentation de la vieillesse est nettement plus négative chez les jeunes. Ainsi seuls 51 % des 15-64 ans considèrent que la vie est encore source de plaisir pour les personnes âgées.
