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ORGANISATION DES SOINS

L’Hôtel-Dieu, un nouvel hôpital en ville

Publié le 27/06/2013 • Par Olivier Bonnin • dans : A la Une santé social, Actu Santé Social

«Ouvrir l'hôpital à la ville» : ainsi a été présenté, le 26 juin, le projet de transformation de l'Hôtel-Dieu, à Paris, en «hôpital universitaire de santé publique». Son positionnement original, en amont des urgences, fait pourtant l'objet de critiques.

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« C’est de la com’ ! » Xavier Rey-Coquais, coordinateur d’Actif santé, une association de personnes touchées par le VIH ou les hépatites, ne paraît pas convaincu par l’oral de Mireille Faugère. La directrice générale de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) vient pourtant de s’exprimer pendant près d’une heure et demi, ce 26 juin 2013, devant l’auditoire du Café nile, une rencontre régulière proposée aux acteurs de santé à Paris. Il est vrai que Mireille Faugère est venue défendre un projet décrié : la métamorphose de l’Hôtel-Dieu, le plus vieil hôpital de la capitale.

Musée

Et c’est une petite révolution que la patronne de l’AP-HP prépare, non seulement pour le vénérable bâtiment, mais aussi pour l’organisation même des soins en Ile-de-France. Au départ, un constat : maintenir les services existants nécessiterait, pour garantir la sécurité des patients, près de 260 millions d’euros de travaux, d’après Mireille Faugère. Refusant cette « option très lourde », et excluant d’enterrer le vétéran, la directrice générale s’est résolue à le transformer. Voilà donc qu’un inédit « hôpital universitaire de santé publique » est sur le point de s’amarrer à l’île de la Cité.

Vaste projet : outre le siège de l’AP-HP, ainsi qu’un musée, le bâtiment devrait abriter un centre interuniversitaire d’enseignement et de recherche en santé publique, portant notamment sur la médecine générale, les sciences infirmières et paramédicales, ou encore la promotion de la santé. Plusieurs services d’hospitalisation, quant à eux, sont en cours de transfert vers Cochin, un établissement situé à 2 km de là.

Hybride

Et la métamorphose doit prendre corps dès le 4 novembre 2013 par une mesure drastique : la fermeture des urgences. Celles-ci seront réparties entre les hôpitaux parisiens de la Pitié-Salpêtrière, Saint-Antoine, Cochin et Lariboisière. En lieu de quoi doit s’ouvrir un dispositif original, en amont des urgences : « un pôle de santé, pour des consultations sans rendez-vous, ainsi que de spécialités, aux tarifs opposables », comme le présente Mireille Faugère. Contrairement à une simple maison de santé, ce service hybride « sera ouvert 24 heures sur 24, et adossé à un plateau technique de qualité ». Il doit être assuré tout à la fois par des médecins de ville, et des hospitaliers. Si nécessaire, les patients pourront naturellement être transférés aux urgences des établissements voisins…

« Mais quelle peut être la rentabilité de consultations ouvertes en pleine nuit ? », demande un auditeur. « Il est vrai que notre modèle économique est tendu. Nous faisons un pari, et demandons à nos tutelles de nous accompagner », répond Mireille Faugère. Elle espère au moins obtenir des financements au titre des missions d’intérêt général, en sus de l’actuelle tarification à l’activité (T2A).

« Non-sens »

Dans la salle, Gérald Kierzek, urgentiste à l’Hôtel-Dieu et président de l’association Hôpital pour tous, n’y croit guère : « Ces consultations ne marcheront pas ». Il défend, avec des associations telles qu’Act up – Paris, des syndicats, et plusieurs partis de gauche, un projet alternatif dans lequel les activités préventives seraient complémentaires à un maintien des soins. Car, selon les promoteurs de ce projet, « l’hôpital sans lits est un non-sens médical et financier ».

Bien d’autres questions ont été soulevées lors de ce débat du 26 juin : le positionnement du pôle de santé par rapport aux médecins généralistes du quartier, les modalités d’intégration des libéraux dans l’établissement, ou encore son accessibilité pour les personnes handicapées… Avec un projet aussi « innovant, et donc risqué, il y a des bombes partout », reconnaît Mireille Faugère. La campagne des municipales de 2014 pourrait rendre le terrain encore plus miné.

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