J.C. Chaudron – Cyclad
À Surgères, le syndicat mixte Cyclad mène une démarche novatrice en matière d’économie circulaire depuis dix ans. Après les CyclaB’box, zones de gratuité permanente, il s’apprête à ouvrir un bâtiment qui accueillera plusieurs fablabs, l’Atelier.
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Pionnier en matière de don et de réemploi, le syndicat mixte Cyclad à Surgères, en Charente-Maritime, a lancé l’une des premières zones de gratuité, il y a dix ans déjà. « L’objectif était d’interpeller les habitants sur le potentiel du réemploi et de faire travailler ensemble les boutiques solidaires », se rappelle Gaëlle Merle, responsable prévention du syndicat.
La journée « Donnez-prenez », qui avait lieu dans un gymnase, a rencontré tout de suite un franc succès : 2 500 personnes dès la première année, 4 800 en 2013. Labellisé « Territoire zéro déchet, zéro gaspillage » en 2014, le syndicat a stoppé cet événement en 2018, car il s’agissait avant tout de donner une impulsion. Le relais a été pris par de nouvelles associations spécifiquement dédiées au zéro déchet. Cyclad arrive juste ...
Cette action parait très intéressante mais n’entre-t-elle pas en « concurrence » avec les ressourceries type Emmaüs pour qui la vente d’objets que les particuliers donnent permet d’autofinancer l’insertion dans le travail de personnes qui souvent ne pourraient pas répondre aux critères habituels de l’emploi. Comment sont rémunérés, par exemple les chargés de mission des CyclaB’box et les employés des décheteries ? Si les objets proposés sont « gratuits » (la gestion de ces espaces a certainement un coût…), les clients ne vont-ils pas déserter les ressourceries où il reste toujours, même s’il est faible, un prix à payer ?