Stéphanie Stoll
A partir de 2019, un label du bois de bocage géré durablement permettra de s’assurer que les approvisionnements en bois-plaquettes renforcent les filières locales et participent au bon fonctionnement des écosystèmes.
Ma Gazette
Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée
Du 21 au 23 novembre, l’Afac-Agroforesteries a réuni 500 personnes à Lannion (Côtes-d’Armor) lors des sixièmes Rencontres nationales des arbres et des haies champêtres. Au-delà des questions scientifiques et techniques, les rencontres ont été l’occasion d’approfondir les enjeux autour des modèles économiques et des politiques publiques mobilisables pour le bocage. Alors que le linéaire bocager continue à se réduire et qu’on connaît de mieux en mieux les services écosystémiques du bocage, le ministère de l’Agriculture a dressé un premier bilan du plan de développement de l’agro-foresterie, lancé en décembre ...
Toute restriction au mouvement des biens à intérieur de l’Union européenne est interdite par les textes (article 63 du TFUE).
La France est soumise aux directives européennes et ne peut s’y soustraire.
Donc, elle ne peut pas privilégier une production locale, pas plus qu’elle ne peut interdire l’importation de produits européens qui ne respecteraient pas les normes françaises… L’idée de renforcer une production locale est contraire au dogme européen !
Les normes et règles françaises ne s’appliquent qu’aux productions françaises, et non pas au marché français.
C’est pour cette même raison que nous ne pouvons refuser la production agricole espagnole (ou même canadienne avec le CETA), bourrée de produits toxiques; pour les Français…
On ne peut plus comprendre l’économie si on intègre pas l’UE à sa juste place; centrale.
Ça fait 10 ans que l’on a ratifié le traité de Lisbonne. Ça fait 25 ans que l’on a ratifié Maastricht. Ça fait 32 ans que l’on a ratifié l’Acte Unique. Ça fait 61 ans que l’on a ratifié le traité de Rome… 68 ans la CECA…
Il serait temps de le réaliser !