Frédéric Biamino / CEN Savoie
C’est quand on les perd qu’on se rend compte de la valeur des services que nous rend la nature. Alors que l’on tâtonne sur les équivalences écologiques, dans les opérations de compensation, les terres continuent d’être artificialisées de manière effrénée, la biodiversité de chuter de façon inégalée. L’urgence se fait de plus en plus pressante, incarnée par les zadistes. Le changement de culture envers la nature se fera-t-il à temps ?
Ma Gazette
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La loi Biodiversité d’août 2016 impose une obligation de résultat sur « l’absence de perte nette de biodiversité, voire de gain », dans les projets d’aménagement, afin de renforcer la séquence « éviter, réduire, compenser » (ERC) qui, malgré son inscription dans la loi de 1976, n’a pas permis d’éviter la chute libre du nombre d’espèces que nous connaissons actuellement.
Les objectifs internationaux d’Aïchi d’enrayer cette perte d’ici à 2020, pris en 2010 dans le cadre de la Convention de l’ONU sur la diversité biologique, sont un échec. Face à ce constat, États et ...