Roberto Giangrande
Les villes étouffent et le climat n’attend plus : la conscience de l’urgence semble progresser chez les citadins, de plus en plus cyclistes. Les politiques publiques ne sont pas étrangères à cette évolution : le vélo fait désormais partie des missions des collectivités, au même titre que les services classiques. Une révolution en douceur, qui change les métiers en profondeur.
Ma Gazette
Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée
Si on avait, à la fin des années 1990, évoqué le métier de « chargé de mission vélo » dans les collectivités, on aurait sans doute suscité l’indifférence, voire l’agacement. En 2016, 80 % des collectivités ayant répondu à l’enquête de l’Observatoire des mobilités actives déclarent avoir créé un tel poste – et le chiffre atteint les 100 % pour les collectivités de plus de 250 000 habitants.
Ce n’est pas seulement une pratique qui a changé, mais le regard sur l’aménagement et les usages de l’espace public. La réglementation plus axée sur l’environnement (de la loi sur l’air de 1997 à la loi sur la transition énergétique de 2015), l’impulsion donnée à l’échelle nationale (Plan d’action mobilités actives lancé en 2014), les expérimentations locales ...
Accrôitre la sécurité en ville et la responsabilité pour les cyclistes est nécessaire quitte à sévir financièrement après la prévention beaucoup trop d’automobilistes considère les cyclistes comme des ralentisseurs ou des ratés