Javier Castro - Fotolia
En lançant un « Giec biodiversité » régional, la Nouvelle Aquitaine mobilise chercheurs locaux et nationaux, afin de trouver des pistes tangibles aux défis que représente le déclin rapide de la biodiversité.
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Sur le modèle du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), la Nouvelle Aquitaine va s’atteler à chiffrer la valeur économique et socioculturelle de la nature pour orienter les politiques régionales dans le domaine de la biodiversité, de la protection des écosystèmes, et du développement économique.
Cette réflexion doit aboutir à une étude, qui sera menée par une vingtaine de chercheurs à l’échelle régionale et nationale et dirigée par Vincent Bretagnolle, spécialiste d’agro écologie au CNRS. Ce collectif s’appuiera sur des études déjà existantes. Quelques 200 chercheurs ont déjà été identifiés, pouvant collaborer. Le conseil du comité scientifique comptera des chercheurs nationaux et internationaux dont Bernard Chevassus-au-Louis, membre du CSPBN (Conseil scientifique du patrimoine et de la biodiversité), Sandra Lavorel, du CNRS, qui a dirigé l’évaluation des services écosystémiques à l’échelle nationale, Paul Leadley, membre de l’IPBES (le Giec de la biodiversité au niveau international) et de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité.
Relier biodiversité et économie
« Il s’agit de porter le sujet de la biodiversité au-delà d’une ...
Encore une étude de plus pour réaffirmer ce que l’on sait déjà… ou le meilleur système pour accoucher d’une souris!
Récemment encore je lisais un article dans le domaine de la santé affirmant que les produits que l’on pose sur la peau traversent l’épiderme et diffusent à travers le corps. Il semblait s’agir d’une nouvelle découverte.
En fait cette « découverte » est connue depuis bien des décennies.
Ne diton pas que la vie est un éternel recommencement?