VILLE DE SAINTE-HELENE
L’exemple charentais montre que le retrait des phytos, obligatoire au 1er janvier 2017, est affaire de patience et de conviction.
Ma Gazette
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« En 2011, le conseil municipal a décidé de ne plus utiliser de pesticides. A l’époque, on ne se rendait pas compte du challenge », se souvient la maire, Marie-Hélène Pierre. Cinq ans plus tard, la commune de L’Isle-d’Espagnac a fait du chemin : elle a été distinguée, en mars, par le label « Terre saine, communes sans pesticides » du ministère de l’Environnement. Pourtant, la transition n’a pas été simple. Le sujet s’est même invité, avec force reproches, dans la campagne des municipales de 2014.
« Il est difficile de faire évoluer le regard sur l’esthétique des plantes et de la nature en ville, sur la conception du “propre” et du “beau”, admet l’élue. Le label va nous aider à faire comprendre aux gens que cette démarche est bénéfique pour eux, pour leur santé, et pour l’environnement. »
Principe fixé par les élus : le changement se fera à coûts constants. « Arrêter les produits phytosanitaires augmente le temps d’entretien, explique Sylvain Brégeon, directeur des services techniques (DST). Pour compenser ce surcroît de travail, nous avons recherché des solutions porteuses de gain ...
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A propos de la révolution paysagère engendrée par l’interdiction des pesticides et la nécessité de développer une bonne stratégie de communication et de pédagogie auprès des habitants :
http://www.lavillepousse.fr/la-metamorphose-des-villes-sans-pesticides/