Manu Dreuil
Dans une étude consacrée à la concurrence dans les transports urbains, l’Union des transports publics et ferroviaires dresse un bilan des modes de gestion des transports publics français. Et vante une “saine concurrence”.
Ma Gazette
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Chaque année depuis 10 ans, l’Union des transports publics et ferroviaires (UTP) publie une synthèse des appels d’offre et des modes de gestion des réseaux de transports. La dernière étude fait le point sur l’année 2015, mais également sur les dix dernières années. En 2015, un changement d’opérateur est relevé (à Sète), sur les sept procédures d’appels d’offres qui ont été engagées. En dix ans, 27 % des appels d’offres se sont conclus par un changement d’opérateurs, soit 46 réseaux sur 169.
90% des réseaux mettent en concurrence
L’UTP note également que 12 réseaux ont choisi de passer d’une délégation de service public à une gestion directe de leur réseau. En dépit de ce retour constaté à la gestion directe dans certaines collectivités, 90 % des réseaux continuent de relever de la concurrence.
Du côté de l’UTP, qui représente les opérateurs, on loue les vertus de la concurrence. « Elle oblige l’opérateur à assurer la meilleure qualité de service, au meilleur coût » explique Claude Faucher, délégué ...
La concurrence n’est pas une bonne solution.Si son résultat immédiat est d’apparaître ,en effet, positif sur le court terme, on assiste sur le long terme a une dégradation de la situation des relations dans la société . Par nature le capitalisme fonde son activité sur la concurrence qu’il ne cesse de promouvoir. La nature même de son fonctionnement intrinsèque le pousse dans ce sens. Sur le constat des conséquences négatives la réponse des partisans du système concurrentiel est de dire que c’est parce que, justement,la concurrence n’est pas suffisamment développé que l’on assiste à ces effets négatifs.