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Le cœur de ville d'Angers se pare d’arbres et de fleurs, d’origine majoritairement locale, avec l’appui du grand public. Une végétalisation qui va s'étaler jusqu'à 2020.
Ma Gazette
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Mise en service en 2011, la ligne de tramway d’Angers avait introduit de nombreux espaces minéraux (16 500 tonnes de granit au total). La « capitale du végétal » s’attache aujourd’hui à remettre des couleurs en centre-ville, en s’appuyant sur le dynamisme de la filière horticole (305 entreprises en Maine-et-Loire).
Végétalisation du cœur de ville
Sur la promenade du Bout-du-Monde, les travaux se sont achevés en mai. En longeant le château, « plus on avance, plus le minéral recule et des herbes poussent entre les pavés », se réjouit Isabelle Le Manio, adjointe chargée des espaces verts. Un prélude à la végétalisation du cœur de ville (320 hectares), prévue d’ici à 2020 et budgétée 5 millions d’euros.
L’année prochaine s’achèvera la réhabilitation de l’avenue Jeanne-d’Arc, l’une des plus longues et anciennes de France. Un double alignement de sophoras du Japon remplacera les platanes centenaires et malades, et se complétera de prairies et de placettes. Le long de la Maine, la trame verte et bleue sera renforcée.
A l’ère de la végétalisation des villes, le PLU revoit sa copie
La part belle à l’hortensia
Ces opérations font la part belle à l’hortensia, espèce arborant depuis 2015 la marque « Angers – Val de Loire ». Pour l’aménagement paysager du Bout-du-Monde, « les marchés plantation (36 500 euros TTC) et fourniture (11 400 euros) ont été dissociés, pour privilégier les végétaux locaux (100 % de l’approvisionnement total) : une entreprise seule a tendance à ...