Par Marc Sole, membre du conseil d’administration de l’Association nationale des assistants de service social (Anas)
Ce dispositif est inacceptable sur plusieurs points. Tout d’abord, nous nous alarmons du non-recueil du consentement éclairé préalable lors de l’utilisation des tests osseux, qui plus est en l’absence de fiabilité reconnue de ceux-ci.
À cela s’ajoutent l’engorgement des lieux d’hébergement et la durée de traitement des dossiers.
Ces éléments contribuent au non-respect des conditions indispensables pour accueillir et respecter la parole, la souffrance, la temporalité et la subjectivité des jeunes.
Pour les professionnels, c’est aussi la confusion entre accompagnement social et contrôle social par le détournement de la fonction de l’assistant de service social.
Enfin, la ...
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