Des groupes de travail ont été créés, des rapports publiés, les experts (entendez ceux qui n’ont pas de liens d’intérêts avec qui que ce soit, même pas leurs vieux parents) se sont exprimés dans de savants colloques pour doctement professer que l’on était au pied du mur.
Et puis plus rien jusqu’à ce réveil douloureux d’aidants familiers qui, après avoir vu la pension de leurs anciens disparaître dans les maisons dites « de retraite », se sont aperçus aussi que la surveillance était négligée, l’hygiène douteuse, les soins aléatoires et qu’on leur réinventait en toute hâte des concepts tels que la bientraitance due aux malades ou, pire, la biensoignance…
On pourrait en rire (jaune) si tout ceci ne se confrontait pas à ce que toutes les sociétés humaines, même les plus primitives, ont toujours préservé : le respect dû aux aînés. Mais, paraît-il, ce n’est qu’une question d’argent.
Références
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