Par Olivier Mariotte, président de Nile
Pourtant, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a fait son travail et l’a plutôt bien fait.
Sa mission consiste à rendre le médicament plus sûr pour les patients et plus fiable dans le temps. Et c’est exactement ce qu’elle a demandé à l’industriel.
Les modifications (mineures) consistent à remplacer un excipient et à changer la couleur des boîtes. Ni plus, ni moins.
Sans nier la réalité des symptômes ressentis par les malades, cette « crise » (les guillemets se justifient tant il ne s’agit pas d’une crise sanitaire) eut-elle pu être évitée par une meilleure communication ? Difficile à affirmer, car l’information des professionnels a été faite ainsi que la mise en ligne sur les sites officiels.
Mais comme l’a justement rappelé le Dr Jean-Philippe Rivière du site vidal.fr, on a sous-estimé un effet dont il faudra tenir compte à l’avenir : la surmédiatisation a renforcé l’effet « nocebo ». Pour une fois que l’on ne reprochera pas à l’industrie de vendre des placébos…
Références
- Contact : olivier.mariotte@nile-consulting.eu
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