Les associations rappellent que les contrats aidés sont, en période de crise, le seul moyen d’accès à l’emploi pour les personnes qui en sont le plus éloignées.
Or, si les récentes prévisions macroéconomiques laissent présager des perspectives positives dans la lutte contre le chômage, elles estiment qu’elles ne se traduiront pas à court terme par un retour massif à l’emploi des personnes qui en sont aujourd’hui privées.
En permettant un accès quasi-immédiat à un emploi accompagné, les contrats aidés représentent, argumentent-elles, pour les chômeurs de longue durée et les jeunes peu qualifiés, le seul moyen de briser le cercle vicieux du chômage et de l’exclusion pour entamer un parcours de retour à l’emploi durable.
Par le travail et l’accompagnement, les personnes développent en effet leurs compétences, acquièrent de l’expérience professionnelle et reprennent l’habitude du travail en équipe, autant d’atouts pour une insertion durable dans l’emploi.
En outre, les contrats aidés sont aussi essentiels à la vie de nombreux de nos territoires et de nos concitoyens. Sans l’aide financière qu’ils représentent, beaucoup d’associations mais aussi de collectivités locales ou d’entreprises ne pourraient mener à bien leurs activités, en particulier dans l’action sociale, culturelle et sportive, notamment auprès des enfants, des personnes âgées, ou encore des personnes en situation de handicap.
Dans certains territoires déjà en difficulté, notamment en outre-mer, l’impact social et économique sera désastreux, préviennent-elles. Les associations demandent enfin un meilleur accès à la formation des personnes en contrat aidé et appellent à continuer à réfléchir et expérimenter d’autres moyens plus efficaces d’accès à l’emploi pour les personnes qui en sont le plus éloignées.