En ce mardi après-midi pluvieux, Hocine (prénom d’emprunt), la trentaine, vient de passer une demi-heure au sein de l’espace numérique du CCAS de Nantes (Loire-Atlantique). « Je suis venu pour écrire quelques emails et imprimer un document administratif », souligne ce demandeur d’asile algérien, à Nantes depuis six mois. Il a bien trouvé « un abri », comme il dit, à une soixantaine de kilomètres au nord de Nantes. « Mais ici, c’est le seul endroit où je peux accéder à internet gratuitement et faire mes démarches ». À sa droite, Mireille, jeune retraitée, consulte également sa messagerie. Son profil est différent : « j’avais bien un ordinateur mais il vient de me lâcher. En attendant d’en racheter un, lorsque j’aurai réglé des frais dentaires et de lunettes, je viens au CCAS. Sinon, sans ...
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