Cese
Dans un projet d’avis sur la mobilité numérique, adopté le 14 avril 2015, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a émis plusieurs préconisations pour favoriser l’émergence du numérique dans les réseaux français. Plusieurs d’entre-elles concernent les collectivités, qui ont un rôle central à jouer.
Ma Gazette
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La révolution numérique est bel et bien en marche dans les transports publics français. Ainsi, calculateurs d’itinéraires, billettique sans contact, etc., sont autant de solutions qui se développent sur les réseaux de l’Hexagone. De même, les nouveaux usages de la voiture (autopartage, covoiturage…) se voient facilités par le développement progressif de ces technologies.
Pour autant, dans le secteur de la mobilité, et contrairement à l’hôtellerie par exemple, cette révolution n’en est qu’à ces débuts en France. Et nombreux sont les réseaux encore vierges de technologies et services numériques performants. Ce petit retard de l’ « e-mobilité » n’est peut-être pas forcément une mauvaise chose. Car contrairement à d’autres secteurs, les géants de l’informatique américains, tels que Google, ne se sont pas encore lancés complétement sur le créneau. La place est encore libre, donc. Mais pas pour très longtemps, et à condition de mobiliser toutes les parties-prenantes de la mobilité à l’échelle du pays, voire de l’Europe.
Cette opinion, partagée par nombre d’acteurs du secteur, a été défendue, et adoptée, le 14 avril, par le Conseil ...