On ne peut manquer d’être surpris, derrière les coups de menton et les pensums technocratiques, par le flou des propositions et la difficulté à désigner les secteurs qui feront l’objet de coupes. Prudence tactique ? Manifestation d’un réel embarras à tracer les limites au rôle d’un État purement régalien ? Ou conscience que l’État providence est, dans notre pays, un formidable amortisseur de crise.
Pour nos concitoyens il n’est pas cette construction paritaire, « à la scandinave », fruit de la négociation collective, pour redistribuer les fruits d’une croissance durablement en panne mais le prolongement de l’État protecteur.
Dans notre inconscient collectif, le progrès social passe par l’intervention croissante de l’État. Supprimer ou réduire cette protection, au moment où la crise du lien ...
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