Ma Gazette
Sélectionnez ce thème et créez votre newsletter personnalisée
Pour le seizième jour consécutif, le réseau des transports collectifs de la Carene, la communauté d¹agglomération de Saint-Nazaire, reste paralysé, mardi 30 novembre. Les chauffeurs de la Stran, la société d’économie mixte, et de la STRVN, sa filiale de droit privé, réclament toujours l’harmonisation de leurs rémunérations : dépendant de conventions collectives différentes, les grilles offrent des écarts de salaire allant jusqu¹à 250 euros à l’embauche au détriment de la STRVN selon la CGT, à l’initiative du mouvement avec l’Unsa. Les entrevues qui ont eu lieu entre la direction et des représentants du personnel ont toutes échoué. Bien que gênée dans ses déplacements, une partie de la population manifeste ouvertement son soutien aux grévistes. Des agents de la ville et de la communauté d’agglomération ont même débrayé par solidarité. Les élus qui chiffrent à 880 000 euros/an le coût de la revendication n¹ont pas su anticiper un conflit pourtant prévisible : créée en 1991 pour assurer le transport des habitants en dehors de Saint-Nazaire, dans des secteurs peu denses, la STRVN exerce l’essentiel de ses missions sur le périmètre des transports urbains, depuis la création à la fin 2000 de la Carene qui exerce automatiquement cette compétence. En 2003, la STRVN affichait un chiffre d’affaires de 2,25 millions d’euros pour 145 000 euros de bénéfices.