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Le conseil général de Haute-Garonne et celui des Pyrénées-Orientales ont tous deux repoussé lundi soir les transferts de responsabilité des routes proposés par l’Etat aux deux départements.
Dans ces deux départements dirigés par la gauche socialiste, les conseils généraux ont pointé des « incohérences », et désapprouvé des projets de transfert vers le département de routes nationales nécessitant de gros investissements, ainsi que le transfert à l’Etat sans contrepartie financières de certains tronçons de route financés par le conseil général, notamment en Haute-Garonne.
A Toulouse « l’avis défavorable au projet de décret définissant le nouveau domaine public routier national ainsi que les déclassements » a été voté par la majorité de gauche (44) et 5 conseillers généraux de droite, les 4 autres s’abstenant ou refusant de voter.
A Perpignan, la majorité de gauche a également été rejointe par un conseiller de droite, tandis que l’ensemble du groupe UMP s’abstenait.
Les Pyrénées-Orientales ont voté une demande de maintien sous administration nationale de la RN 116, liaison internationale avec l’Andorre et la région espagnole de Lerida. Ils ont également demandé que les autres déclassements envisagés soient transférés avec les moyens financiers correspondants.
Le conseil général de Haute-Garonne de son côté à été « catégoriquement défavorable » au déclassement en Haute-Garonne de la nationale 126 Toulouse-Castres, « sans compensation financière », alors que « l’itinéraire n’a jamais fait l’objet de travaux d’aménagements significatifs par l’Etat ».