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Les Marseillais en guerre contre les horodateurs

Par • Club : Club Techni.Cités
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Depuis 15 jours, des centaines de Marseillais descendent dans la rue pour dire non aux horodateurs nouvellement installés par l’équipe de Jean-Claude Gaudin, dans le cadre d’une politique de réduction de la « pression automobile ».

Peu de ces parcmètres ont survécu à la vindicte populaire depuis les premières manifestations qui ont démarré spontanément dès leur installation, le 4 avril.

« Marseille n’est pas Saint-Tropez! C’est un nouvel impôt! », assène un habitant du 7e arrondissement (centre-ville), d’où le conflit est parti.

La Ville a décidé, le 13 décembre, de créer quelque 15.000 places de stationnement payant (contre 5.000 actuellement) d’ici avril 2006 dans le cadre d’une « politique globale de déplacements urbains ».

Parallèlement sont prévues l’amélioration du réseau de transports en commun, des infrastructures de contournement du centre (tunnels sous-terrain etc.), la création de nouveaux parkings en centre-ville et de relais pour les 50.000 personnes venant quotidiennement à Marseille, souligne Jean-Claude Gondard, secrétaire général de la mairie.

Marseille est régulièrement asphyxiée par les bouchons. Ses habitants sont adeptes du stationnement anarchique en double file, sur les trottoirs ou les passages cloutés (20.000 véhicules sont garés jour et nuit contre 15.000 places autorisées, selon la mairie).

Face à la grogne, la ville a cependant dû revoir ses tarifs à la baisse (de 3 euros à 1 euro par jour pour les résidents notamment).

Mais elle refuse de revenir en arrière. « C’est une politique incontournable et irréversible », déclare Maurice Talazac, adjoint à la circulation. Le stationnement payant, « c’est un outil vers moins de voitures en ville », ajoute-t-il.

Pour l’opposition toutefois, la municipalité a « tout fait à l’envers », « sans concertation », dans une ville où les deux seules lignes de métro s’arrêtent à 21H00 sans desservir la majeure partie des quartiers périphériques.

« La question n’est pas de s’opposer de manière générale et dans tous les cas au stationnement payant », s’insurge Patrick Mennucci, conseiller municipal PS. « Mais il fallait créer au préalable des parkings de proximité et des transports en commun dignes de ce nom ».

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