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Les maires ont une opinion positive sur les antennes-relais de téléphonie mobile qu’ils perçoivent davantage comme un élément "très utile" d’aménagement du territoire qu’une menace pour la santé, selon une enquête TNS Sofres réalisée à la demande des maires et des opérateurs mobiles.
Cette enquête, menée auprès d’un échantillon national de 400 maires (par téléphone du 24 mars au 8 avril), vient illustrer le premier bilan du "Guide des bonnes pratiques" présenté mardi par l’association des maires de France (AMF) ainsi que l’association française des opérateurs mobiles (AFOM).
Le sondage montre que 65% des maires n’ont pas de craintes vis-à-vis de ces antennes contre 24% qui pensent le contraire et 11% sont sans opinion.
Pour 89% des maires, ces antennes-relais sont un élément "très utile" de l’aménagement du territoire tandis qu’ils sont 73% à penser qu’elles sont "un élément important pour le développement économique de la commune".
D’ailleurs, les maires reçoivent plus de demandes d’antennes-relais que de protestations. 59% des maires ont reçu ces 12 derniers mois des demandes de meilleure couverture ou de meilleure qualité de réception contre 9% qui disent avoir reçu une "protestation" des riverains contre les antennes-relais.
Lancé il y a un an, le "Guide des bonnes pratiques" a pour objectif de faciliter les relations entre opérateurs et maires en "permettant une installation plus transparente, plus concertée et plus harmonieuse des antennes-relais".
Même si la période parait "plutôt courte" par rapport au processus d’installation d’une antenne-relais (24 à 36 mois en moyenne), ce premier bilan montre que les "opérateurs ont respecté leurs engagements" d’une plus grande transparence.