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Plus d’un million de mètres cubes de déchets nucléaires étaient stockés en France fin 2004, provenant de l’exploitation des centrales électriques mais aussi de l’industrie, des laboratoires de recherche, de la défense ou de matériel médical, selon un rapport officiel.
Les déchets hautement radioactifs, issus des combustibles usés des centrales, en composent une part infime en volume (0,2%, avec 1.851 m3) mais ils représentent 91,68% de la radioactivité totale, a indiqué l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) dans son rapport.
Ces déchets dits à "haute activité" (plus d’un milliard de Becquerels par gramme) sont stockés sur les sites de La Hague (Manche) et de Marcoule (Gard), tout comme l’essentiel des déchets de "moyenne activité à vie longue", dont la radioactivité prend plus de 30 ans à diminuer de moitié.
Les sites de La Hague et Marcoule contiennent à eux seuls 90% de la radioactivité totale des déchets.
La majeure partie des stocks est constituée de déchets de "faible activité", dont le rayonnement est de quelques dizaines à quelques centaines de milliers de Bq/g.
Les déchets de faible et moyenne activité à vie courte (moins de 30 ans pour diviser la radioactivité par deux) sont pris en charge par l’Andra dans le centre de stockage de l’Aube. Ils constituent 76,8% du volume pour 0,055% de la radioactivité.
L’Andra publie tous les trois ans un "inventaire national des déchets radioactifs et des matières valorisables". Le rapport présenté mardi dresse un état des lieux au 31 décembre 2004. Le prochain est prévu pour 2009.