Depuis 2008, la commune conduit la rénovation urbaine du centre d’accueil des Français d’Indochine. L’opération ne peut se faire sans un accompagnement de la population, âgée et très attachée au site.
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Entourée des vergers du nord du Lot-et-Garonne, Sainte-Livrade-sur-Lot porte depuis plus de dix ans un projet atypique de rénovation urbaine. Aidée des services de l’Etat, du conseil régional d’Aquitaine et du conseil général de Lot-et-Garonne, la commune transforme le centre d’accueil des Français d’Indochine (Cafi), où ont été rapatriés, en 1956, plus d’un millier de femmes et enfants. Ceux-ci devaient vivre de façon temporaire dans les 26 bâtiments du camp militaire. Mais la situation a perduré. D’abord pris en charge par l’Etat, l’ensemble de 6,5 hectares est cédé à la commune en 1981, avec une dotation d’entretien ...
