Ma Gazette
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L’enjeu est indirect : plus que les arbres têtards, appelés trognes dans le Perche, ce sont avant tout les espèces animales vivant dans les cavités de ces vieux arbres (chouettes, écureuils ou insectes) que l’on cherche à protéger. Longtemps exploitées pour fournir du bois de chauffage, de vannerie et autres, les trognes se raréfient sous l’effet du remembrement, de l’arrachage des haies, de l’abandon des techniques traditionnelles de coupe du bois, etc. Or leur préservation suppose des coupes périodiques du tronc ou des branches maîtresses.
Pilier d’une zone Natura 2000
Le conseil général de l’Orne prend en charge une cinquantaine de trognes sur les quelque 500 hectares d’espaces naturels sensibles dont il a la responsabilité. « Nous planifions l’étêtage des arbres par des ...