Cette approche managériale est inspirée d’une méthode instaurée par le constructeur automobile Toyota, qui se traduit littéralement par « management d’amélioration continue par élimination des gaspillages ». Elle est déjà appliquée dans le secteur privé depuis plusieurs années et se fraie timidement un chemin au sein de certains ministères et hôpitaux. Les collectivités territoriales, dans un contexte d’optimisation des ressources, sous la pression des contraintes financières et de l’exigence de qualité de service public, s’interrogent sur l’opportunité d’adopter le lean management.
Le lean repose sur plusieurs principes et méthodes : le « kaizen » ou amélioration continue, le « juste à temps » (minimiser les stocks), les 3M – « muda » (lutte contre le gâchis), « mura » (les irrégularités), « muri » (les excès de quantité).
Des réticences à soulever
Le lean management se traduirait concrètement par la compression des délais, des déplacements et des gestes inutiles, la suppression des tâches chronophages, etc. L’entreprise se place alors dans une démarche de simplification et de rationalisation. Cependant, cette méthode soulève la ...