Le développement croissant des quartiers pavillonnaires au détriment des terres agricoles demeure difficilement compatible avec l’intérêt général, qui vise à promouvoir une ville durable. Conciliant qualité urbaine et désir d’individualité, l’habitat dense individualisé est une réponse possible aux enjeux collectifs liés à des formes d’habitat compactes et localisées au plus proche des services, mais aussi aux aspirations des citadins en quête de nature. Si des opérations font aujourd'hui référence en France, ce n’est pas pour autant qu’elles arrivent à émerger de la production de masse. Quelles en sont les raisons ?
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La production en masse de quartiers pavillonnaires, aux possibilités d’évolution très limitées, impose de repenser nos modes de construction de logements individuels, afin de fixer des limites à l’étalement urbain. Toujours plus éloignée, la nappe pavillonnaire ne cesse de s’étendre, générant une urbanisation diffuse et consommatrice d’espace, pour laquelle il reste difficilement imaginable qu’elle constitue le patrimoine de demain. Ces enjeux liés à l’aménagement de nos territoires imposent de s’interroger à la fois sur les modes de gestion plus efficaces du foncier et sur la qualité architecturale des constructions. Face à ...