En disponibilité de la fonction publique territoriale, Saad Abdallah travaille sur le chantier de la deuxième tour la plus haute du monde, « L’Horloge islamique », à la Mecque. Une expérience hors normes, à l’image du parcours de cet ingénieur.
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La vie de Saad Abdallah ressemble à un roman. Pour ce fils d’ambassadeur libanais, diplômé de l’American university of Beyruth en 1985, les voyages sont une seconde nature. Dès ses débuts d’ingénieur civil au sein d’entreprises libanaises, il assure des missions à l’étranger. En 1989, c’est en voiture qu’il quitte son pays en pleine guerre, avec sa femme franco-libanaise, pour s’installer à Nancy.
Entre Lorraine et Arabie Saoudite
« J’ai travaillé pour des bureaux d’études sur d’importants projets, dont une centrale thermique à Taïwan, où j’ai passé près de deux ans », raconte l’ingénieur. En 2003, Saad Abdallah s’oriente vers les collectivités. Concours en poche, il est nommé directeur des services techniques d’une petite commune de l’agglomération nancéenne, où il goûte la ...