Pour relier les rives de la Garonne au sud de Toulouse, le syndicat mixte des transports en commun de l’agglomération toulousaine opte pour un système de transport par câble aérien, qui sera mis en service en 2017, a-t-il annoncé le 3 septembre 2012.
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Ce projet qui s’inscrit dans le plan des déplacements urbains (PDU) vise à mieux mailler le territoire de l’agglomération en transports en commun, notamment par des liaisons en site propre, périphériques au centre-ville, et qui faisaient jusqu’à présent défaut.
Faible coût de fonctionnement – Moins coûteux qu’un tunnel pour franchir les coteaux de Pech David, le futur téléporté reliera avec trois gares aériennes, trois pôles d’activités toulousains majeurs et fortement générateurs de déplacements quotidiens.
L’Oncopole parc d’activité en cancérologie du sud de Toulouse, construit sur les friches industrielles de l’ancienne usine chimique AZF, captera 7 500 emplois à horizon 2020.
Le CHU de Rangueil génère chaque année 233 000 consultations et 64 000 admissions. Troisième gare, l’université de médecine est fréquentée par plus de 30 000 étudiants, enseignants et chercheurs.
« Le choix du téléporté est dans un bon rapport coût /avantage technologique. Il permet notamment de franchir les obstacles naturels comme la Garonne et les coteaux, tout en tenant compte des nombreuses contraintes : les espaces naturels protégés du bord de Garonne en zone Natura 2000, le risque Seveso du secteur, les servitudes aéronautiques et le périmètre de protection des eaux potables. L’autre avantage de taille reste son faible coût de fonctionnement, évalué à 1,2 million d’euros par an », explique Joël Carreiras, élu toulousain et président de la Société de mobilité de l’agglomération toulousaine (Smat).
Technologie 3S – Avec ce premier système de transport aérien câblé opérationnel en France, Toulouse se dote également d’une belle vitrine technologique. Evalué à 45 millions d’euros, le futur téléporté toulousain assurera en 10 minutes la desserte des trois gares construites en hauteur, sur un parcours de 2,6 km.
Les 20 cabines d’une capacité de 35 places auront une capacité de 7 000 voyageurs/jour, équivalent à une ligne de métro.
C’est la technologie 3S qui a été retenue. Deux câbles portent la cabine, un troisième gère la traction. Ce système innovant assurerait une meilleure stabilité au dispositif au passage des pylônes et en cas de vent fort.
Son bon fonctionnement est garanti jusqu’à 100 km/h de vent. Selon une étude préalable, la vitesse des vents serait supérieure à 95 km/h dans seulement 0,04 % du temps, soit en moyenne 3 h 30 sur une année.
D’autres études plus approfondies seront réalisées, notamment avec le concours de Meteo France. Pour mieux partager l’expérience du futur projet toulousain, le Gart organise avec Tisseo SMTC et le Certu une journée de colloque sur le transport urbain par câble aérien le 10 octobre prochain à Toulouse.
Bonjour,
Voici une comparaison des différents transports en commun en site propre de l’agglomération toulousaine, dont entre autres ce téléphérique :
http://BHNS.Toulouse.Ouest.Free.Fr
(Tableau et commentaires vers le bas de la page)
Cordialement