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Le principe des expérimentations zones d’actions prioritaires pour l’air (Zapa) repose sur l’interdiction d’accès aux véhicules les plus polluants en zones urbaines.
L’objectif est de réduire les émissions de polluants dans l’air, notamment les oxydes d’azote et les poussières fines, polluants nocifs pour la santé humaine et pouvant favoriser ou générer des maladies respiratoires ou cardio-vasculaires, voire des cancers.
Les modalités de mise en œuvre des Zapa seront chacune définies en fonction du contexte local par les collectivités volontaires, en choisissant les groupes de véhicules interdits de circuler dans la zone parmi une grille de classement des véhicules définie au niveau national, après avoir analysé les enjeux de qualité de l’air sur la zone.
Ce classement des véhicules, établi par arrêté interministériel, propose des groupes de véhicules en fonction de l’importance de leurs émissions atmosphériques. Les critères choisis sont la motorisation et la date de première immatriculation du véhicule, en lien avec sa norme Euro.
Suite à la saisine du Conseil national de l’air le 28 juin 2011 et à l’analyse des divers avis recueillis lors des précédentes consultations, plusieurs modifications ont été apportées au projet d’arrêté ministériel, parmi lesquelles : la prise en compte des différences d’émissions des véhicules les moins récents en fonction de leur motorisation, une distinction entre les véhicules diesel et les véhicules essence GPL/GNV a été établie, avec une classification plus avantageuse pour ces derniers (pour les véhicules légers et les véhicules lourds) ; la création d’une catégorie supplémentaire de véhicules, plus performants, pour les véhicules thermiques répondant aux normes d’émissions Euro 51V, quelle que soit leur motorisation, et les véhicules électriques.
Les véhicules fonctionnant au GPL et au GNV les plus anciens ne sont cependant pas classés dans ce groupe d’émissions le plus performant, étant donné que peu d’études représentatives de l’ensemble du parc roulant français disponibles à ce jour permettent de considérer que les véhicules GPL/GNV ont des niveaux d’émissions du même ordre que ceux des véhicules de norme Euro 5/V, quelle que soit leur norme Euro et pour des cycles d’émissions comparables.
Ces études démontrent cependant une équivalence globale des émissions avec les véhicules essence, ce qui explique le choix de traiter conjointement le cas des véhicules fonctionnant au GPL et au GNV avec celui des véhicules essence.