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Les évolutions de la mobilité en France, la baisse des émissions de gaz à effet de serre de Paris, les impacts du dérèglement climatique... Tous ces sujets ont aussi fait l'actu cette semaine.
Caractères mobiles – La mobilité du quotidien… adapté à tous ? C’est la question que se posent de nombreux acteurs en ce moment, à commencer par le Cerema qui publie en ligne un état des lieux des usages. Il en ressort que les transports en commun progressent essentiellement dans les centres urbains et que la voiture est toujours privilégiée ailleurs. Le vélo et la marche, eux, progressent un peu partout. Concernant les profils, le Gart, l’UTPG et l’association France Silver Eco publient un guide, en ligne également, sur la mobilité des séniors. Il y est notamment question du confort du matériel roulant et de la conduite, plus souple, des agents. L’espace public doit aussi être aménagé pour rendre les temps d’attente plus agréables. Enfin, le site 15 Marches interroge l’ingénieure Lucile Ramackers sur la notion de déplacements en famille. Espaces publics, trajets, tarification, interfaces… autant de pratiques à revoir !
Sous serre – Le chiffre est parlant et aide à mieux comprendre l’ampleur du phénomène : en réduisant de 25% les émissions de gaz à effet de serre en 10 ans à Paris, « c’est comme si on avait enlevé l’équivalent de 200 000 habitants de la carte », explique le chercheur Thomas Lauvaux à l’AFP, cité par Géo. Ces résultats proviennent d’une enquête européenne menée par Airparif et s’expliquent notamment par la réduction de la part de la voiture thermique (poussée par la multiplication des pistes cyclables et la variété des transports en commun) et la rénovation énergétique des bâtiments. Pour autant, la tendance actuelle ne suffit pas à viser la neutralité carbone à Paris d’ici 2050.
De l’écologie à l’économie – Un article des Echos se penche sur l’initiative de la Banque de France de créer un consortium de recherche dont le but est d’intégrer les impacts environnementaux et climatiques en économie. Et, donc, de façonner des outils de modélisation capables d’évaluer les conséquences de la dégradation environnementale sur les modèles économiques. Erosion des sols, déforestation, perte de la biodiversité sont notamment cités… Cette initiative part du constat que les sécheresses, inondations, pollutions de l’eau, etc. peuvent affecter la stabilité des prix de certains secteurs économiques. Des perturbations que les modèles économiques ne savent pas (encore) prendre en compte.
La montagne accouche de débris – Autre conséquence économique du dérèglement climatique : un reportage de France Info constate les coûts que provoquent les éboulements en montagne. En Haute-Savoie, la dégradation des falaises de bord de route enclavent des villages – tout comme la fermeture de viaducs – et nécessitent de lourds travaux d’infrastructures. Le département doit ainsi investir 7 millions d’euros pour consolider une falaise, un coût que la collectivité va avoir du mal à assumer. La zone, fragilisée par le réchauffement climatique, va nécessiter plus d’un an de travaux.
Au long cours – Pour assurer l’approvisionnement en eau potable, les acteurs de l’eau de Loire-Atlantique (métropole de Nantes, département, syndicats mixtes…) dessinent une feuille de route autour de différents leviers d’action. Comme l’explique Actu Environnement, il s’agit de préserver la Loire, la Vilaine et leur nappe alluviale qui assurent 70% des volumes d’eau distribués. Sobriété, protection de la ressource contrariée par des usages domestiques, nouvelles interconnexions, adaptations saisonnières : les champs d’actions prévus sont nombreux.
Irresponsabilité élargie des producteurs – REP bâtiment, suite et pas fin : comme l’explique Batiweb, le secteur du bâtiment est inquiet, à l’image de la FFB Auvergne-Rhône-Alpes qui alerte la préfète de région sur les dysfonctionnements du dispositif. De nombreuses entreprises seraient en effet sans solution depuis que des eco-organismes ont suspendu leurs prestations et que les services de reprise de déchets tardent à se mettre en place. La FFB demande donc la suspension du prélèvement des éco-contributions.
Et aussi…
Un article de 20 Minutes présente un rapport sur la présence de microplastiques dans la Loire.
Selon le BRGM, repris notamment par L’Info Durable, la situation des nappes phréatiques actuellement est globalement « satisfaisante ».
