A Aubervilliers, La végétalisation du site permet de lutter contre le phénomène d’îlot de chaleur urbain malgré la conservation de l’asphalte.
Yann Monel
C’est à la place d’un parking désaffecté qu’est né le jardin des Joyeux à Aubervilliers. Sa particularité ? Il évolue librement au détriment des résidus de bitume et de granulats provenant de la démolition du parking et laissés sur place.
Ma Gazette
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C’est l’histoire d’un parking devenu jardin. Situé dans le quartier de la Maladrerie à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), un parking de 1 700 m2 en zone de renouvellement urbain, désaffecté depuis des années, était soumis à de fortes tensions de voisinage : passage de mobylettes, rodéos sauvages, squatteurs, etc. « Outre le fait qu’il était très minéral et n’avait aucun usage fonctionnel, ce parking laissait la place à plusieurs mésusages générant des nuisances sonores de plus en plus inconfortables pour les habitants », raconte l’Office public de l’habitat (OPH) d’Aubervilliers, propriétaire du terrain.
À l’été 2015, l’OPH a choisi de le détruire de façon à le rendre impraticable aux véhicules motorisés. Le terrain est alors resté enseveli sous les gravats et les enrobés concassés ...






