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En attendant un budget pour la France, les secteurs du bâtiment et de l'eau - notamment - s'inquiètent de leurs moyens de financement. La revue de presse de cette semaine s'en fait l'écho.
Quand le bâtiment va tout va – 448 000. C’est, par an, les besoins en logements neufs jusqu’en 2035 selon une estimation de la Fédération française du bâtiment basée sur une étude de ministère de l’Aménagement des territoires. Citée par Le Figaro, elle en appelle le gouvernement à une politique de planification du logement. Pour arriver à cette estimation, la fédération prend en compte l’augmentation du nombre de ménages, le mal-logement ou l’évolution du nombre de résidences secondaires. Mais avant d’engager une telle politique, l’Observatoire français des conjonctures économique considère, lui, qu’il faut d’abord renforcer l’attractivité des territoires et assurer un meilleure équilibre territorial.
L’Europe ne donne pas son feu vert – Un article de France Info se fait l’écho d’un appel de 2000 scientifiques, inquiets d’une « vague de dérégulation environnementale » en Europe. Sur la partie française, par exemple, ils constatent que la France refuse d’adopter les objectifs intermédiaires de réduction de gaz à effet de serre. Dans le même temps, le site Euractiv revient sur les échanges au Parlement européen qui ont abouti à rejeter un projet de loi sur la surveillance des forêts. Le but de cette dernière était d’harmoniser la collecte de données à l’ensemble de l’Union pour renforcer la protection des forêts contre les parasites, sécheresse et incendies. Pour expliquer le rejet de cette proposition de loi, les opposants évoquent une « paperasserie excessive » pour les forestiers.
Responsables et coupables – Des responsables de collectivités – qu’ils soient maires ou membres de la FNCCR – reprochent à l’Etat de « renverser la chaîne des responsabilités » en matière de préservation de la ressource en eau. Cités par L’Info durable, ils rappellent que les communes n’ont pas le pouvoir d’interdire à une entreprise ses rejets et que, malgré tout, elles doivent assumer la responsabilité finale devant l’usager. Alors que, selon eux, l’Etat tarde à interdire certaines substances rejetées, ils déplorent le manque de moyens financiers pour investir dans une meilleure qualité de l’eau.
Faire barrage – L’Association nationale des élus de la montagne (Anem) a publié un communiqué pour demander au gouvernement de lever les blocages actuels et de relancer les investissements dans l’hydroélectricité. L’Anem souhaite également engager un plus grand dialogue entre l’Etat et les collectivités locales pour un meilleur partage de la ressource en eau et une juste répartition de la valeur générée. L’association rappelle en effet que l’hydroélectricité représente jusqu’à 12% de la production électrique nationale et que 80% des centrales sont situées en montagne…
Voyage au centre de la terre – Pollution de l’air mais sous terre cette fois-ci. Le Monde explique en effet que pour lutter contre la pollution présente dans les stations de métro et du RER, la RATP équipe les rames de sa ligne A d‘un nouveau système de freinage qui émet jusqu’à 70% de particules fines en moins. D’autres études sont en cours pour équiper également la ligne B du RER mais il faudra du temps, assure la RATP, pour généraliser ce système de freinage à l’ensemble du réseau.
La petite inondation dans la prairie – Victime régulière d’inondations et de coulées de boue, la commune d’Ault (Somme) vient d’entamer les travaux pour créer une prairie inondable chargée d’absorber le ruissellement des eaux de pluie. Comme l’explique France 3, cette solution fondée sur la nature sera aménagée sur 7600 m2 sur un plateau surplombant la commune afin de jouer le rôle de zone tampon. On y trouvera une digue de 200 mètres de long et d’1,90m de hauteur composée de remblais. On y trouvera aussi des arbres et des haies pour absorber l’eau stagnante.
Et aussi…
Le site officiel d’Egis rapporte que le projet Isère Amont a été distingué au Grand prix national de l’ingénierie.
Un reportage publié sur France 24 montre le chantier de restauration de la statue de la Bonne Mère à Marseille et surtout de sa couronne redorée qui a fait l’objet d’hélitreuillage.
