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En attendant un énième nouveau gouvernement, l'actu ne s'arrête pas... On le vérifie avec cette revue de presse qui parle notamment d'énergies renouvelables et de bâtiment.
Sources d’énergie – 15,8%. C’est la part d’énergies renouvelables de la consommation d’énergie primaire en France en 2024, selon l’édition 2025 des Chiffres clés des énergies renouvelables (ENR), consultable en ligne. Un résultat en hausse constante, toujours porté par le bois-énergie et l’hydraulique, mais qui profite de l’essor des pompes à chaleur, de l’éolien, du biogaz et du photovoltaïque (+48% de puissance installée en un an). Concernant la production d’énergie renouvelable, le document note des disparités entre les régions. Si Auvergne-Rhône-Alpes produit 21% des ENR en France (grâce à l’hydraulique dans la vallée du Rhône et dans les Alpes), les départements d’Outre-mer, la Corse et l’Ile-de-France ne représentent, à eux trois, que 4% du bilan total.
Le juste tri – Selon la Federrec, citée par Actu Environnement, le marché du recyclage a rebondi en 2024 (+4,3%) après un recul l’année précédente. Au total, 47,7 millions de tonnes (toutes filières confondues) ont été collectées, soit une hausse de 1,6%. Si de nombreux secteurs industriels accusent des reculs, les flux issus du bâtiment et des déchèteries tirent les résultats vers le haut. Concernant les REP, la Federrec souligne les performances des déchets d’équipements électriques et électroniques mais constate que les débouchés de la branche textile arrivent à saturation. De même, malgré la généralisation des extensions de consignes de tri, la collecte et le recyclage des plastiques ménagers reculent de 10% !
Jeu de constructions – Un article de Batiweb se penche sur une étude de Negawatt qui évalue le secteur du bâtiment à l’horizon 2050. Selon un outil d’évaluation développé en interne, il ressort que la France devra accélérer par 10 le rythme des rénovations pour espérer atteindre l’objectif du million de logements rénovés en 2033. Ce qui permettrait de mobiliser 620 000 emplois non délocalisables dans le secteur. Si de nombreux nouveaux métiers pourraient émerger, il sera aussi nécessaire d’accélérer des formations en particulier pour les filières participant à la réduction de la précarité énergétique. Les Accompagnateurs Renov’, encore méconnus, ont besoin d’être renforcés. Selon Negawatt, il en faudrait 33 000 d’ici 2035.
Marche à suivre – Autre chiffre marquant de la semaine : 58% des Français affirment plus marcher aujourd’hui qu’il y a deux ans, selon un sondage réalisé pour le collectif Place aux piétons et consultable en ligne. Mais nombreux sont les piétons qui relèvent que leur déplacement est « semé d’embûches », en particulier pour des questions de conflits d’usage. Pour améliorer la marche en ville, 94% des personnes interrogées réclament des aménagements urbains (plus de cheminements piétonniers, régler les coupures urbaines…). 91% d’entre eux citent l’élargissement des trottoirs et 86% souhaitent plus de zones piétonnes. La généralisation du 30 km/h en ville est également plébiscitée (70%).
Cas d’écoles – D’après le premier baromètre EduRénov de la Banque des territoires, avec le groupe SCET, cité par AEF Info, 90% des collectivités interrogées font de la rénovation énergétique des écoles une priorité de chaque mandat. En 5 ans, 84% d’entre elles ont ainsi lancé ou réalisé une opération de rénovation. Mais elles n’omettent pas de souligner que des freins existent, en premier lieu le financement (pour 73% d’entre elles) devant le manque de compétences techniques internes et une connaissance imparfaite du patrimoine scolaire.
Brise sur Nice – 165 millions d’euros investis sur la voirie, les ouvrages d’art, l’assainissement, l’eau, le réseau d’eaux pluviales, reconstruction de routes, sécurisation de falaises… La métropole de Nice présente, sur son site Internet, les actions engagées pour réparer les vallées de la Vésubie de et de la Tinée trois ans après le passage dévastateur de la tempête Alex.
Dresser la nappe – Une expérimentation actuellement en cours, relatée par Sud-Ouest, vise à étudier la possibilité de stocker les eaux usées traitées dans les nappes phréatiques de l’Ile de Ré. Cette expérimentation, qui n’est que dans sa phase d’étude, est portée par la communauté de communes avec le BRGM et a pour objectif de répondre à des usages agricoles.
Et aussi…
Un article d’Actu.fr présente le grand chantier de démolition et reconstruction d’un des plus vieux ponts de Gironde.
Pour rendre une de ses forêts plus sauvage, la ville de Strasbourg va laisser 30% de sa surface en libre évolution. Rue89 présente l’initiative.