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Absente des débats nationaux, la transition écologique s'applique pourtant bel et bien sur le terrain. La preuve avec cette revue de presse non exhaustive, qui évoque aussi la qualité de l'air et de nombreux enjeux autour de l'eau.
Sans transition – Alors que la transition écologique est absente des débats nationaux, elle se déploie en revanche sur le terrain local. C’est ce que montre le rapport annuel de l’Autorité environnementale, cité par Les Echos, qui, à travers les saisines dont elle fait l’objet chaque année, montre l’impact environnemental des projets industriels ou de transport. Le document remarque ainsi que, loin du rejet des élus nationaux, la question du ZAN semble avoir été validée localement, notamment dans les Sraddet. Autre sujet d’apparence clivant, les énergies renouvelables continuent d’être déployées dans les collectivités locales. Ces projets représentent en effet 46% des dossiers déposés. Enfin, le rapport souligne aussi que des projets industriels manquent encore d’évaluation environnementale.
Mauvais air – Voilà un angle différent pour appréhender la question de la qualité de l’air : le prisme économique. Actu Environnement se fait ainsi l’écho d’une étude de l’Observatoire de la qualité de l’air en Ile-de-France qui montre qu’éviter l’émission de particules fines permet d’économiser 61 milliards d’euros en 10 ans ! Pour cela, Airparif mesure les impacts sanitaires, les absences au travail ou la baisse de la productivité en raison de la pollution de l’air. C’est ainsi que la facture économique d’une mauvaise qualité de l’air s’élèverait à 28 milliards d’euros par an, soit 2200 euros par habitant de la région. Et l’étude de montrer aussi que l’amélioration de la qualité de l’air génère aussi des cobénéfices sur le plan climatique.
Terrain perdu – L’équivalent de 600 terrains de football : voilà ce que représente l’artificialisation des sols en Europe chaque année. Bati Actu cite ainsi une enquête d’une quarantaine de journalistes et scientifiques européens qui chiffrent ce constat à 1500 km2 d’espaces naturels et agricoles bétonnés dans l’espace européen, soit bien au-delà des estimations de l’Agence européenne pour l’environnement qui jugeait pourtant, en 2019, que l’artificialisation avait ralenti entre 2000 et 2018. L’étude citée dans l’article estime que l’Europe a perdu 9000 km2 de terres naturelles, soit l’équivalent de la superficie de Chypre.
Eau (presque) propre – Suite aux premières vagues de collectivités retenues dans le programme d’accélération de la réutilisation des eaux usées en littoral, l’Anel annonce, sur son site Internet, l’intégration de huit nouveaux territoires lauréats. Comme les précédentes, elles seront donc accompagnées par le Cerema pour monter des projets d’études afin de bénéficier d’une aide financière pour monter ensuite un projet de REUT. Elles pourront également profiter du retour d’expérience des précédents lauréats pour développer leurs outils pratiques.
Aire de protection – Alors que la Cour de cassation vient de statuer que l’instauration d’un périmètre de protection rapprochée pour les captages d’eau potable n’entraînait pas systématiquement l’inconstructibilité des terrains (à lire sur le site de la Cour), les élus de La Rochelle ont adopté une délibération pour protéger les captages locaux. Comme l’explique Sud-Ouest, il s’agit de paiement pour services environnementaux, c’est-à-dire de payer des agriculteurs pour qu’ils utilisent moins de pesticides autour des aires de captage. Une décision financièrement soutenue par l’agence de l’eau Loire-Bretagne.
Zéro borne – C’est un triste record que déplore La Dépêche. Le quotidien affirme en effet que le département de l’Ariège est, au niveau national, le moins bien doté en matière de bornes de recharge électrique. Les conducteurs de véhicules électriques devraient ainsi parcourir 12 kilomètres en moyenne pour trouver une borne de recharge.
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