markus dehlzeit
Plébiscité par la majorité des acteurs, le fonds chaleur semblait il y a quelques mois encore un dispositif intouchable. Simple. Équitable. Efficace. La transformation d’une partie de la subvention en avances remboursables vient de créer une première brèche. Et plusieurs hypothèses s’opposent pour dessiner la suite des événements.
Ma Gazette
Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée
C’était la promesse de François Hollande, celle de Ségolène Royal, d’Emmanuel Macron, de Nicolas Hulot, et de beaucoup d’autres encore. Le doublement du fonds chaleur a longtemps été considéré comme le seul moyen d’atteindre les objectifs de développement de la chaleur renouvelable. Tenu depuis plusieurs années à un budget oscillant autour de 220 millions d’euros (mais limité à 200 M€ en 2017), le fonds a permis d’atteindre les cibles que la France s’était fixées pour augmenter son nombre de réseaux de chauffage et pour verdir leur mix.
Il est insuffisant en revanche pour tenir les ambitions européennes et celles de la loi de Transition énergétique pour les années qui viennent. En effet, les objectifs prévoient une trajectoire quasi-exponentielle des projets. Chez Amorce en particulier, on aime rappeler que même doublé, le montant du fonds serait encore dix fois inférieur aux dispositifs de soutien de l’électricité renouvelable. Hélas, les ...