La problématique des entrées de villes a été posée par l’accroissement géographique des agglomérations dès la fi n des Trente Glorieuses : une certaine forme d’étalement urbain, un urbanisme commercial mal contrôlé, une affirmation du « tout automobile » sont autant de causes d’une dégradation tant fonctionnelle qu’esthétique des entrées de villes, particulièrement en France. Aujourd’hui, il semble nécessaire de revisiter les outils pour disposer d’entrées de villes non dégradées, qui fonctionnent de manière satisfaisante, dont la valeur intrinsèque soit reconnue, et qui se montrent à la hauteur des quartiers centraux qu’elles desservent.
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Une dégradation liée à l’externalisation des fonctions commerciales
L’attrait du foncier facile, un développement essentiellement quantitatif de l’urbanisme commercial et un manque de suivi rigoureux sont les causes principales de la dégradation des entrées de ville qui a atteint un seuil d’alerte en France au début des années 1990. Ce phénomène a été accompagné d’une monomodalité des transports, avec une armature vouée quasiment exclusivement à l’automobile.
D’autres pays voisins ont su mieux gérer ce phénomène ; plus densément peuplés, leurs territoires périurbains non bâtis sont mieux reconnus et protégés. Des armatures vertes sont ainsi mises en place afin de canaliser l’urbanisation et même de la stopper dans certains cas : le principe du ...