L’État et les collectivités locales ont pris conscience de la nécessité d’enrayer le phénomène de dégradation des copropriétés privées. L’Anah et l’Anru conjuguent désormais leurs efforts pour anticiper les problèmes de gestion collective.
Ma Gazette
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C’est une lente descente aux enfers. Une quadrature du cercle que les outils juridiques du droit commun ne parviennent plus à surmonter. La copropriété dégradée symbolise tout ce que le mal- logement recèle de situations insolubles : pauvreté, endettement, marchands de sommeil, squat, bâti défaillant, sans-papiers, etc. Sans oublier les dégâts collatéraux qui en découlent : cohabitation difficile de voisinage, délinquance, gestion défaillante de l’espace public, etc.
Une loi « copropriété » ?
Mi-janvier, Dominique Braye, président de l’Anah, a remis un rapport sur les copropriétés dégradées ...