Les collectivités sont en première ligne pour pousser les professionnels vers des modes de déconstruction propres. Les filières de valorisation des déchets de chantier se mettent en place. Le volet organisationnel est plus complexe.
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Avec un gisement de 38 millions de tonnes par an, les déchets du bâtiment ne passent pas inaperçus dans les statistiques de l’Ademe. À titre de comparaison, les ordures ménagères des foyers français ne représentent « que » 31 millions de tonnes. Loin de fermer les yeux sur ces chiffres, les collectivités vont pour la plupart au-delà de leurs obligations réglementaires en accueillant en déchèterie les artisans locaux. Elles oublient en revanche trop souvent qu’en matière de démolition (65 % des déchets du bâtiment), elles sont en première ligne pour favoriser un mode de déconstruction propre. Lors d’un ...