Le cimetière concentre un grand nombre des contradictions de notre société. Entre nécessité collective et individuelle, rejet ou mise à l’écart, il est la représentation de notre fin. C’est un domaine qui mériterait plus d’attention de la part des collectivités qui en ont la charge. Avec une population vieillissante et les évolutions fortes de la société en matière de sépulture, toutes les communes sont aujourd’hui amenées à s’adapter et faire évoluer leur offre et l’organisation de leurs cimetières.
Ma Gazette
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Répondre aux souhaits des défunts
La loi est peu diserte en matière d’aménagement de cimetière. Moins d’une dizaine d’articles dans le CGCT évoquent quelques aspects, dont certains sont issus du décret du 23 prairial An XII (1) : distance d’implantation, clôture à 1,5 mètre, plantations…
Au-delà du minimum légal, la conception d’un cimetière doit répondre à une réelle réflexion englobant des dimensions aussi diverses que culturelles, symboliques, environnementales, géologiques, historiques, sociétales… Si le maire a compétence pour agencer librement son cimetière, ce dernier doit avant tout être conçu comme un lieu d’accueil des défunts, mais aussi de ceux qui les honorent, et répondre aux fonctions propres à ce lieu de repos, de recueillement et de mémoire.