Au millénaire dernier, certains rêvaient de mettre les villes à la campagne pour améliorer la qualité de la vie. Aujourd’hui, l’objectif est de mieux vivre la ville, d’organiser le partage des espaces publics et de promouvoir un usage apaisé des différents territoires de la cité. Dans ce cadre, la propreté urbaine, longtemps reléguée, considérée comme une compétence technique mineure, constitue désormais un enjeu majeur pour toutes les collectivités qui tentent par différents moyens de diminuer la saleté de la ville en travaillant sur l’efficacité du nettoiement et en tentant de modifier le comportement des citoyens.
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Connaître l’état de la propreté pour calibrer les interventions
En matière de propreté, l’époque n’est plus au dogmatisme et aux idées préconçues. Préalablement à l’élaboration d’une stratégie globale d’amélioration de la propreté urbaine et à la définition d’un plan d’action, les collectivités ont bien compris qu’elles devaient connaître l’état de saleté de la ville, son évolution dans l’espace et dans le temps avant de choisir les actions à mettre en œuvre. Cette démarche méthodique permet ainsi de bien calibrer les moyens à déployer et d’éviter de gaspiller des ressources devenues précieuses.
Observer pour comprendre et agir
En effet, ces dernières années, les collectivités ont consacré des moyens matériels et humains de plus en plus importants pour assurer le nettoiement de la cité et ...