« Inspirer une génération »… Les organisateurs des Jeux olympiques et paralympiques de Londres 2012 affichaient en grand les perspectives d’héritage dans le slogan de leur événement. « Dès le départ, une idée s’était imposée : nous devions planifier l’héritage en même temps que les Jeux », raconte sir Hugh Robertson, ancien ministre britannique des Sports et des Jeux olympiques.
A l’époque, l’emphase portait notamment sur la « régénération » de l’est londonien, « pour le bénéfice direct de tous ceux qui y vivent. Ce sera un modèle d’inclusion sociale », comme il était rapporté dans le dossier de candidature. Choisi pour accueillir le parc olympique Queen Elizabeth, le quartier en déshérence de Stratford était censé symboliser ce renouveau, élargi à six « boroughs » (quartiers) alentour.
Stratford a en effet été sélectionné comme lieu d’implantation de plusieurs sites emblématiques : le stade olympique, où évolue aujourd’hui le club professionnel de football de West Ham United, le centre aquatique, la Copper Box, l’arena de handball, ainsi que le village olympique, désormais nommé l’East Village, lequel concentre de nombreuses crispations.
Des coupes dans les dépenses des Londoniens
Certes, le secteur a subi une transformation urbaine majeure, en termes de logements et de ...
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