A l’occasion de l’installation officielle, le 4 janvier 2012 au ministère de l’Intérieur, de la nouvelle Commission nationale de vidéoprotection, les membres fraîchement nommés de cette dernière ont élu leur président.
Il s’agit de Luc Strehaiano, maire (UMP) de Soisy-sous-Montmorency, président de la Communauté d’agglomération de la vallée de Montmorency (Cavam) et vice-président délégué du conseil général du Val d’Oise.
L’ex-directeur central de la police judiciaire et actuel directeur du département sécurité de la Fédération bancaire française, Gérard Girel, assurera pour sa part le poste de vice-président.
Conseil et évaluation – Créée par la loi du 14 mars 2011 dite Loppsi, la commission nationale de vidéoprotection (CNV) a été installée le 4 janvier au ministère de l’Intérieur.
Héritière de la commission nationale de vidéosurveillance, qui était présidée depuis 2007 par Alain Bauer, la CNV a également pour vocation à veiller au développement de la vidéoprotection.
Aux termes du décret du 25 juillet 2011, elle est investie d’une mission de conseil et d’évaluation. A ce titre, elle est chargée d’émettre des recommandations concernant les caractéristiques, le fonctionnement et l’emploi des dispositifs.
Un arrêté du 29 décembre paru au Journal officiel du 3 janvier liste les membres de cette commission, parmi lesquels le député-maire (UMP) de Nice, Christian Estrosi, le député (PS) de Loire-Atlantique, Dominique Raimbourg, ou encore Christophe Soullez, chef du département de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP).
Dans un communiqué, Christian Estrosi a proposé que « l’utilisation de la vidéoprotection dans la lutte contre la délinquance soit mesurée ». Il a souhaité que « l’utilisation de la vidéo dans le cadre des interpellations en flagrance, voire dans celui des enquêtes, soit identifiée » dans les statistiques nationales officielles.
Efficacité prouvée – Selon lui, « l’efficacité de la vidéoprotection n’est plus à démontrer », comme dans sa ville où les « 654 caméras permettent une interpellation sur cinq ».
« Cependant, a-t-il regretté, aujourd’hui, au plan national, nous ne sommes pas en mesure de dire quelle est la part d’interpellations réalisées » grâce à elle.