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Baromètre RH « La Gazette » - Randstad

Baromètre RH : la maîtrise de la masse salariale, l’obsession des collectivités

Publié le 14/09/2023 • Par Julie Krassovsky • dans : A la une, A la Une RH, Actu Emploi, France, Toute l'actu RH

Des candidats à un emploi attendent leur entretien d'embauche
A. S / Peopleimages / Adobestock
Dans un contexte marqué par une réforme des retraites contestée, une hausse de l’inflation et une valorisation du point d’indice, le 14e baromètre RH des collectivités « La Gazette » - Randstad met en lumière les enjeux en matière de gestion salariale.

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L’évolution du climat social reste en dents de scie. Cet indicateur récurrent du baromètre RH des collectivités de « La Gazette » avec ­Randstad est, cette année encore, très partagé. Si la moitié des cadres et des élus interrogés estiment que le climat social est stable par rapport à l’an passé, un peu plus d’un tiers (37 %) constate qu’il se dégrade. Les communes comptant de 5 000 à 50 000 habitants se déclarent les plus ­touchées, à 41 %, contre 31 % en 2022.

Rien d’étonnant, alors, à ce que le niveau de la charge mentale des agents (69 %) se soit accru, tout comme celles des cadres (87 %) et des équipes ­dirigeantes (87 %, dont 45 % de très élevée). L’actualité chahutée de cette année, marquée par des grèves soutenues pour contester la réforme des retraites, n’est peut-être pas étrangère à ce bilan.

Répercussions de l’inflation

La tenue des élections professionnelles en décembre a également pu avoir des conséquences, selon Patrick ­Coroyer, président de l’Association nationale des DRH des territoires (ANDRHDT). Il précise : « Il nous a fallu retravailler les protocoles de dialogue social, avec des charges syndicales qui changent dans un contexte de baisse des votants. »

Question impact, la réforme des retraites va peser très fortement sur les collectivités (voir le graphique n° 1), qui identifient à 93 % une incidence plus forte de la pénibilité au travail sur l’absentéisme et citent ensuite, à 79 %, l’obligation de renforcement des mesures d’accompagnement de seconde partie de carrière et l’augmentation de la masse salariale (55 %). Le renforcement des dispositifs de GPEEC (gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences) (52 %) et un effort sur la formation sont aussi au menu.

Quels seront, pour votre collectivité, les impacts de l'augmentation de l'âge de départ à la retraite?

Le contexte d’infla­tion (voir le graphique n° 3) n’est pas non plus sans effet sur la conduite des projets RH, puisque près de la moitié des répondants estiment qu’elle a eu des ­répercussions sur la priorisation des projets et sur les procédures de recrutement et/ou de création de postes.

Comme le rappelle Vincent Lescaillez, président de l’association des DRH des grandes collectivités, « l’inflation a, de fait, boosté des projets autour du pouvoir d’achat des agents. Je connais peu de DRH qui n’ont pas mené de revalorisation du ­Rifseep ces derniers mois, en tout cas dans les grandes collectivités ».

Quel impact a eu l'inflation sur vos projets RH en cours et à venir

Malgré ces mesures, 67 % des collectivités restent confrontées à des difficultés de recrutement, notamment les communes de 5 000 à 50 000 habitants, à la peine à 70 %, contre 59 % en 2022. En plus de la tension générale sur le marché de l’emploi, c’est le manque de candidatures aux postes proposés qui est mentionné à 84 % et le frein de la rémunération, cité à 81 %, contre 69 % l’an dernier.

Bien qu’elle ne compense pas l’inflation, la revalorisation du point d’indice, intervenue le 1er juillet pour tous les agents publics, est tout de même de nature à donner un coup de pouce aux collectivités. Même si elle ne comble qu’une petite partie du retard pris par la fonction publique.

La filière technique privilégiée

Parmi les actions engagées pour pallier les diffi­cultés de recrutement figurent la prise de contact avec les candidats avant la fin de la publicité des annonces (62 %), la valorisation de la reconnaissance du parcours des candidats contractuels (61 %) et le recrutement portant davantage sur le savoir être (61 %). Quand elles prévoient d’embaucher, les collectivités privilégient la filière technique à 73 %, contre 66 % en 2022, puis le secteur administratif (66 %) et la police municipale (27 %).

Afin d’assurer l’employabilité durable (voir le graphique n° 2), le bien-être au travail reste un leitmotiv, avec un effort sur la prévention des risques et l’adaptation des postes de travail, suivis par les plans de formation et la mise en place des temps partiels pour les agents.

Le tutorat et l’entretien de seconde partie de carrière semblent présenter moins d’intérêt, puisque la moitié des répondants n’envisagent pas de les mettre en place, alors que ce besoin est cité comme pertinent face à l’allongement de l’âge du départ à la retraite.

Quelles actions avez-vous déjà mises en place afin d'assurer l'employabilité durable?

Autre thème d’actua­lité, l’expérimentation de la semaine de quatre jours ne paraît pas, pour l’instant, constituer un sujet pour les collectivités interrogées : 64 % d’entre elles ne projettent pas de la déployer.

Dans cette période de forte inflation et de ­difficulté à recruter, rien d’étonnant à ce que la maîtrise de la masse salariale arrive en tête des préoccupa­tions. Deux tiers des collectivités la citent comme un enjeu principal (voir le graphique n° 4). Suivent la prise en compte de la santé et de la qualité de vie au travail des agents, en progression de neuf points par rapport à 2022, devant le recrutement.

Quels sont les enjeux stratégiques pour votre collectivité d'ici à l'achèvement du mandat?

La gestion des effectifs (voir le graphique n° 5) demeure une priorité, dont les leviers sont la révision du temps de travail (36 %) et la maîtrise de l’absen­téisme, en hausse de dix points par rapport à 2022. Entre maîtrise des effectifs et besoin de recrutement, les arbitrages seront sans doute délicats. Ainsi, 52 % des répondants prévoient des effectifs en stagnation pour l’année et 30 % envisagent une légère augmentation. C’est le cas, notamment, des communes de moins de 5 000 habitants, à 62 %.

Quels leviers vous semblent prioritaires, à court terme, pour une meilleure maîtrise de la masse salariale de votre collectivité?

En outre, que ce soit pour améliorer l’attractivité ou fidéliser les nouveaux agents, la rémunération arrive en tête de liste, tout comme elle prend la première place des attentes vis-à-vis du ­gouvernement (voir le graphique n° 6).

Quelles sont vos attentes en matière législative afin de favoriser l'attractivité?

L’assouplissement du statut souhaité

Sont également mis en avant la reconnais­sance des agents publics et l’assouplissement du statut. Celui-ci reste une demande forte des cadres territoriaux, comme l’atteste ­Patrick ­Coroyer. « La simplification des concours et la facilitation de la titularisation avec davantage d’examens professionnels et une reconnais­sance des compétences en termes de métier est effectivement souhaitable. Cela nous permettrait de simplifier la titularisation d’agents performants », indique-t-il.

Même son de cloche pour ­Vincent ­Lescaillez, selon qui le concours sur titre serait une « facilitation » évidente. Toutefois, les collectivités n’ont pas le souhait de bouleverser le cadre statutaire, mais plutôt celui de voir certains paramètres progresser sur le plan social.

Méthodologie :

Etude menée en ligne pour « La Gazette » et Randstad, du 30 mai au 23 juin 2023, auprès de 639 répondants appartenant à des collectivités territoriales (élus, DRH, DGA/DGS…). Etude produite par Infopro Digital études (etudes@infopro-digital.com).

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